-Tu n’as pas peur du coronavirus ?
-Ça pue bien trop ici, il serait mangé par les microbes !
-Tu n’as pas peur de mourir ?
-Pourquoi ? On va tous mourir un jour !
(réponse d’un petit garçon de 9 ans qui cherche à manger en fouillant les montagnes d’ordures aux Indes)
La canicule de 2003 s’était limitée à tuer en Europe.
Venu de Chine à l’instar des autres grippes qui tuent, le covid-19 s’est répandu partout, provoquant des réactions politiques à peu près unanimes et des débats au plus haut niveau qui ressemblent à ceux qu’on entendait, au temps des grands-parents, au café du coin. Les cafés fermés sur leur ordre, les chefs d’État ont pris le relais de ces conversations. A quel point tout cela se ressemble est étonnant, sauf que, des palais présidentiels où nos votes les ont installés, nos chefs ont sur nous pouvoir discrétionnaire, y compris celui de nous enfermer.