C’est à une résurrection que convie l’exposition consacrée à l’œuvre d’Ivan Kuleff, au centre spirituel et culturel orthodoxe russe, 1 quai Branly, du 1er au 24 février 2019, de 14 à 19 h, sauf lundi. Résurrection du créateur et de son œuvre.
Après Samson et Dalila, avec Elīna Garanča, qui a ouvert la saison du Met, Roberto Alagna reprend Carmen pour neuf représentations, les 9, 12, 17, 21, 26, 29 janvier et les 2, 5, et 8 février avec Clémetine Margaine dans le rôle titre et Aleksanda Kurzak, Micaëla, dans la mise en scène classique de Richard Eyre, avant de revenir à Paris avec don José pour quatre représentations en avril, les et 11, 14, 17 et 20 dans la mise en scène pour public averti de Calixto Bieito.
le 12 janvier 2019, Nadine Sierra, soprano américaine, née d’un père portugais et d’une mère italo-portugaise, donne un concert (les Grandes voix) au Théâtre des Champs-Elysées. Si elle se produit sur les grandes scènes du monde, on ne l’a pas encore entendue en France dans Lucia di Lamermoor, mais en 2017, à l’Opéra de Paris et à Orange, elle a été une exceptionnelle Gilda.
Nicolas Saudray, qui vient de publier aux éditions Michel de Maule L’Auberge des Trois Empires, son treizième roman, est aussi dramaturge, auteur de pièces qu’on aimerait voir à Paris. Une carrière publique ne lui permettait pas vraiment de signer des romans, de sorte qu’il a mené une carrière de grand commis de l’Etat en parallèle avec celle d’écrivain. Cet auteur secret, amoureux d’un château-fort qu’il a passé une partie de sa vie à restaurer et à protéger des éoliennes, navré que les cigognes n’y viennent plus nicher, cet homme d’une culture universelle, maniant un humour qui peut devenir cinglant, qu’on rencontre aussi bien aux générales d’opéras contemporains que sac au dos sur les sentiers de grande randonnée du Mercantour ou de l’Himalaya, on ne l’approchera jamais de si près qu’en lisant ses livres.
Le 15 décembre 2018, pour une unique représentation, Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak ont chanté pour la première fois Luisa Miller de Verdi à l’Auditorium Rainier III de Monte-Carlo.
Variations sur « Le Péché du Roi David », éditions Michel de Maule, 2018
Ci-dessus : Jacqueline Dauxois
AB – J’ai lu pratiquement tous vos livres et vous m’avez entraînée dans des voyages incroyables. J’ai envie de nommer des romans « Le Cœur de la nuit », « La Grande Pâque russe », des livres d’histoire : « Anne de Kiev », « Charlotte Corday », « Rodolphe II de Habsbourg », vous m’avez emmenée en Orient sur « la Route de la soie », et au Moyen Orient avec des livres étonnants, « la Reine de l’Orient, Zénobie », « la Reine de Saba », « Néfertiti »… Nous allons parler ce matin du roi David. Pourquoi est-il resté à la postérité ?
Cold War ( Zimna Wojna) de Pawel Pawlikowski.
Avec Joanna Kulig (Zula) qui a été l’interprète de Ida, sorti il y a quatre ans, et Tomaz Kot (Viktor).
Cannes a consenti le prix de la mise en scène à Cold War qui aurait dû être récompense par la Palme d’Or 2018.
Un chef d’œuvre. Du cinéma qui raconte sans discours à travers l’image, les plans séquence, la voix, la musique, les « cuts », les noirs. Des cadrages étonnants, des éclairages superbes, un noir et blanc somptueux, l’utilisation de la danse, du chant, de la musique poussée jusqu’au sublime dans une fusion paroxystique du son et de l’image.
Dans le droit fil de leur Traviata à l’Opéra Bastille, Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak ont fait du concert Puccini au Théâtre des Champs-Elysées celui du triomphe de l’amour.
Une rumeur d’escalier chuchote qu’une jeune femme écrivain vient s’installer sur mon palier. L’escalier ignore son nom, mais je suis curieuse de cette jeune femme qui se lance en écriture, et l’idée me papillonne de l’inviter avec son mari . Lire la suite →
C’est avec Verdi que, le 26 octobre 2018, ils ont fêté la sortie de leur disque Puccini in love. Leur Traviata à l’Opéra de Paris Bastille, qui précède leur concert Puccini au TCE, ils l’ont chantée ensemble un seul soir. Jusque-là, il était Samson à New York, elle était Violetta à Paris.