Avec sa voix de mezzo en velours et son talent de tragédienne, Elīna Garanča, avec ses personnages, explore tous les registres de la séduction, de l’ambiguïté des travesti à ceux de la femme fatale. Elle a été un inoubliable Octavian jusqu’en 2017. Cette année-là, en même temps que Renée Fleming faisait ses adieux au rôle de la Maréchale, Elīna Garanča, pour interpréter un répertoire plus dramatique, a chanté ce personnage pour la dernière fois, au Met, dans la production de Robert Carsen. Après plusieurs somptueuses Carmen, à New York, Vienne et Paris, en quelques mois, elle interprète deux Dalila en quelques mois, avec Roberto Alagna dans le rôle de Samson.
En mai 2018, tous les deux chantent le rôle pour la première fois à Vienne dans une nouvelle production d’Alexandra Liebdtke.
En septembre/octobre 2018, ils le reprennent ensemble, au Met, là aussi dans une nouvelle production signée Darko Tresjnak.
Chacun d’eux au sommet, ils ont porté ensemble le couple Samson et Dalila, dans deux productions dont l’esthétique se tourne le dos, à une perfection dont on ne parvient pas à imaginer de quelle manière elle pourrait être égalée.
À Vienne :
Au Met :
À Vienne :
Au Met :
A Vienne :
Au Met :
Les saluts à Vienne :
Au Met :
© texte et photos Jacqueline Dauxois