Antigone ou le choix de la liberté dans la tragédie de Sophocle IV : en face de la mort

À la fin d’Antigone, en réponse aux échanges contradictoires des protagonistes sur la justice et le gouvernement, les devoirs que les lois divines et humaines imposent aux hommes alors que se découvre progressivement l’hypocrite qui masque mal la cruauté et la lâcheté des uns et des autres, ce sont les dieux qui abattent les cartes avec lesquelles les hommes ont joué. Alors, c’est terrifiant. La mort frappe partout. Aucune puissance au monde ne peut plus en détourner le cours. Regrets et repentir sont comptés pour rien.
Pourtant, le devin Tirésias a convaincu Créon de délivrer Antigone du tombeau où il l’a enfermée vivante et le tyran s’est précipité lui-même pour la sauver. Inutile revirement. Il arrive trop tard et découvre un spectacle qui le saisit d’effroi.

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