Premières images du troisième Samson
Lundi 24 septembre 2018, pour l’opening night de la saison newyorkaise, le premier Samson et Dalila de Roberto Alagna et Elīna Garanča au Met est retransmis en direct à Times Square. Lire la suite
Lundi 24 septembre 2018, pour l’opening night de la saison newyorkaise, le premier Samson et Dalila de Roberto Alagna et Elīna Garanča au Met est retransmis en direct à Times Square. Lire la suite
En septembre 2018, pendant un mois au Metropolitan Opera de New York, Roberto Alagna répète son troisième Samson depuis sa prise de rôle, cinq mois auparavant (1).
Photos ci-dessus : montages pour le Samson de Vienne et pour celui du Met.
Les chanteurs
Il n’existe qu’un point commun entre les deux mises en scène de Samson et Dalila données à cinq mois d’intervalle à l’Opéra de Vienne (mise en scène : Aleksandra Liedtke, chef d’orchestre : Marco Armiliati) et au Metropolitan Opera de New York (mise en scène : Darko Tresnjak, chef d’orchestre : sir Mark Elder) dans deux nouvelles productions. Chacune va au bout de son projet dans des directions si radicalement opposées qu’on se demande par quel miracle (on connaît ce miracle : dons innés et travail d’arrache-pied), dans les deux cas, Roberto Alagna et Elīna Garanča sont à ce point lui Samson, elle Dalila et quelle osmose les lie sur scène l’un à l’autre pour donner de cette histoire, l’une des plus extraordinaires pour ne pas dire extravagantes que l’Ancien Testament nous ait léguées, une lecture allant de soi. Lire la suite
Deux mises en scène pas à pas
Victorieux des Hébreux
Au premier acte, à condition de cadrer serré pour éviter de montrer le costume de Samson, et supprimer décors et choristes, le même geste de Samson triomphant, qui relève un peuple d’esclaves pour lui rendre sa liberté et son Dieu, ferait presque croire à deux approches analogues entre la mise en scène et d’Alexsandra Liedtke, à Vienne, en mai 2018, et celle de Darko Tresnjak, à New York, en septembre de la même année. Lire la suite
L’Alfredo de Roberto Alagna et son disque Puccini in Love, annonce
Le 26 octobre, Roberto Alagna chante La Traviata à Paris une seule fois. C’est de cette manière qu’il fête, le même jour, la sortie de son disque de duos avec Aleksandra Kurzak : Puccini in love.
Unique représentation de La Traviata avec Roberto Alagna, le 26 octobre 2018, à l’Opéra de Paris.
ROBERTO ALAGNA et ALEKSANDRA KURZAK
Les duos de La Traviata en images
C’est avec Verdi que, le 26 octobre 2018, ils ont fêté la sortie de leur disque Puccini in love. Leur Traviata à l’Opéra de Paris Bastille, qui précède leur concert Puccini au TCE, ils l’ont chantée ensemble un seul soir. Jusque-là, il était Samson à New York, elle était Violetta à Paris.
Samson et Dalila
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Un rêve d’opéra
Un feu d’artifice opératique se prépare. En six mois, Roberto Alagna, va incarner Samson, qu’il n’a encore jamais chanté, en mai, à l’Opéra de Vienne et à la rentrée au Metropolitan Opera de New York. Elīna Garanča sera Dalila, une prise de rôle pour elle aussi. Inoubliables dans Carmen, ils seront incomparables dans Samson et Dalila. Lui, avec son timbre unique, son mélange de force et de fragilité, son jeu de tragédien qui saura combler les vides laissés par Saint-Saëns à la voix du ténor. Elle, qui va révéler une prêtresse inspirée en même temps qu’une créature troublante d’amour et de duplicité.
À l’Opéra de Vienne : représentations les 12, 15, 18, 21, 25 et 28 mai 2018 (nouvelle production d’Alexandra Liedtke, direction de Marco Armiliato). Les 24 et 28 septembre, et les 1°, 5, 9, 13, 16 et 20 octobre, au Metropolitan Opera de New York (nouvelle production de Darko Tresnjak).
Entre les deux, les 12 et 15 juin, à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, Roberto Alagna donnera la version concert avec Marie-Nicole Lemieux, qui a été son Azucéna à Orange en 2015.
© texte et photos Jacqueline Dauxois
SAMSON et DALILA
Roberto Alagna donne à Vienne le premier Samson de sa carrière le samedi 12 mai 2018 dans une mise en scène symbolique d’eau et de feu, d’Alexsandra Liedtke qui refuse toute allusion biblique.
Par son timbre unique, dont il déploie toutes les couleurs et par son jeu de tragédien il fait de ce Samson bouleversant l’un des grands rôles de sa vie (1). Elīna Garanča, elle aussi au sommet, chante également son rôle pour la première fois. Lire la suite
Il y a un paradis à l’Opéra de Vienne, derrière les fauteuils d’orchestre. On entre par le fond. Un escalier central dessert les rangées où on va se serrer debout. Les nouveaux découvrent le rituel des foulards ; entortillés le long des rampes où on va s’accouder, ils signalent que les places qui semblaient libres sont prises, donc, elles le sont toutes lorsque vous arrivez, reste le dernier rang déjà très encombré, sans espoir de rien voir. Lire la suite