Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak, les duos de la Traviata Opéra de Paris Bastille 2018 en images

ROBERTO ALAGNA et ALEKSANDRA KURZAK

Les duos de La Traviata en images

C’est avec Verdi que, le 26 octobre 2018, ils ont fêté la sortie de leur disque Puccini in love. Leur Traviata à l’Opéra de Paris Bastille, qui précède leur concert Puccini au TCE, ils l’ont chantée ensemble un seul soir. Jusque-là, il était Samson à New York, elle était Violetta à Paris.

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Roberto Alagna dans Samson et Dalila, annonces

Samson et Dalila

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Un rêve d’opéra

Un feu d’artifice opératique se prépare. En six mois, Roberto Alagna, va incarner Samson, qu’il n’a encore jamais chanté, en mai, à l’Opéra de Vienne et à la rentrée au Metropolitan Opera de New York. Elīna Garanča sera Dalila, une prise de rôle pour elle aussi. Inoubliables dans Carmen, ils seront incomparables dans Samson et Dalila. Lui, avec son timbre unique, son mélange de force et de fragilité, son jeu de tragédien qui saura combler les vides laissés par Saint-Saëns à la voix du ténor. Elle, qui va révéler une prêtresse inspirée en même temps qu’une créature troublante d’amour et de duplicité.

À l’Opéra de Vienne : représentations les 12, 15, 18, 21, 25 et 28 mai 2018 (nouvelle production d’Alexandra Liedtke, direction de Marco Armiliato). Les 24 et 28 septembre, et les 1°, 5, 9, 13, 16 et 20 octobre, au Metropolitan Opera de New York (nouvelle production de Darko Tresnjak).

Entre les deux, les 12 et 15 juin, à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, Roberto Alagna donnera la version concert avec Marie-Nicole Lemieux, qui a été son Azucéna à Orange en 2015.

 

© texte et photos Jacqueline Dauxois

 

 

ROBERTO ALAGNA et ELĪNA GARANČA dans Samson et Dalila, Vienne, 2018

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SAMSON et DALILA

Roberto Alagna donne à Vienne le premier Samson de sa carrière le samedi 12 mai 2018 dans une mise en scène symbolique d’eau et de feu, d’Alexsandra Liedtke qui refuse toute allusion biblique.

Par son timbre unique, dont il déploie toutes les couleurs et par son jeu de tragédien il fait de ce Samson bouleversant l’un des grands rôles de sa vie (1). Elīna Garanča, elle aussi au sommet, chante également son rôle pour la première fois. Lire la suite

ROBERTO ALAGNA ElĪNA GARANČA Première de SAMSON et DALILA, VIENNE, le 12 mai 2018

 

 

Une première au Paradis

 

 

Premier acte

 

 

Il y a un paradis à l’Opéra de Vienne, derrière les fauteuils d’orchestre. On entre par le fond. Un escalier central dessert les rangées où on va se serrer debout. Les nouveaux découvrent le rituel des foulards ; entortillés le long des rampes où on va s’accouder, ils signalent que les places qui semblaient libres sont prises, donc, elles le sont toutes lorsque vous arrivez, reste le dernier rang déjà très encombré, sans espoir de rien voir. Lire la suite

Roberto Alagna et Elīna Garanča dans Samson et Dalila à l’Opéra de Vienne et au Metropolitan de New York

Samson et Dalila
de Vienne, mai 2018,
à New York, septembre/octobre 2018

Photos ci-dessus : montages pour le Samson de Vienne et pour celui du Met.

Les chanteurs

Il n’existe qu’un point commun entre les deux mises en scène de Samson et Dalila données à cinq mois d’intervalle à l’Opéra de Vienne (mise en scène : Aleksandra Liedtke, chef d’orchestre : Marco Armiliati) et au Metropolitan Opera de New York (mise en scène : Darko Tresnjak, chef d’orchestre : sir Mark Elder) dans deux nouvelles productions. Chacune va au bout de son projet dans des directions si radicalement opposées qu’on se demande par quel miracle (on connaît ce miracle : dons innés et travail d’arrache-pied), dans les deux cas, Roberto Alagna et Elīna Garanča sont à ce point lui Samson, elle Dalila et quelle osmose les lie sur scène l’un à l’autre pour donner de cette histoire, l’une des plus extraordinaires pour ne pas dire extravagantes que l’Ancien Testament nous ait léguées, une lecture allant de soi. Lire la suite

Les deux Samson et Dalila de Roberto Alagna et Elīna Garanča

Deux mises en scène pas à pas

Acte 1

Victorieux des Hébreux

Au premier acte, à condition de cadrer serré pour éviter de montrer le costume de Samson, et supprimer décors et  choristes, le même geste de Samson triomphant, qui relève un peuple d’esclaves pour lui rendre sa liberté et son Dieu, ferait presque croire à deux approches analogues entre la mise en scène et d’Alexsandra Liedtke, à Vienne, en mai 2018, et celle de Darko Tresnjak, à New York, en septembre de la même année. Lire la suite